La Nouvelle République – 20 octobre 2015
À l’origine du projet, un travail de réception des Compagnons du Devoir Carrossiers.
Novembre 2013 : deux gars viennent me voir avec un dessin de l’avant d’une voiture et me demandent comment on peut en faire un canapé... Un an plus tard, nous exposions le Cobra’napé à Tours (voir article Cobra’napé-ArtAuQuotidien)
La carrosserie est en aluminium sur châssis acier. Les techniques de fabrication sont strictement les mêmes que celles utilisées pour les vraies voitures.
Pour la part de tapisserie, le projet utilise également des techniques traditionnelles de mon métier. Les utilisateurs s’assoient sur des coussins en mousse HR sur sanglage élastique. Esthétiquement, il me semblait important que le canapé soit en net contraste avec la carrosserie, d’où le choix des coussins. Quand aux tissus, les références avec l’AC Cobra ont été un plaisir à créer !
Nous étions trois au départ du projet, mais bien d’autres corps de métiers sont intervenus : menuiserie, dessin du logo…
Quelques plaisirs supplémentaires : les lèves-rapides, ces morceaux de métal rouges, qui en course, servent à soulever la voiture pour changer les roues le plus rapidement possible ; le logo à l’arrière du canapé ; les roues d’un véhicule existant (à venir) ; les feux qui fonctionnent ; un capot (à venir) …
Le Cobra’napé est un projet réalisé pour sa partie carrosserie dans l’atelier de Rémi Leduc, Atelier Forme Auto ( site internet Atelier Forme Auto), par Benoît Le Gouic. Conception et réalisation des garnitures par moi-même à l’Atelier Sophie Barret.
Je serai dans la boutique de FLAVISUAL, services en communication visuelle.
Rendez-vous au 4 rue de Loches à Bléré !
Je serai dans la boutique de FLAVISUAL, services en communication visuelle.
Rendez-vous au 4 rue de Loches à Bléré !
La ville de Richelieu accueille tous l’été une dizaine d’artisans d’art dans des boutiques éphémères.
Vous pourrez retrouver mon travail au 3, rue des Halles.
Richelieu est une ville unique en son genre. Ville nouvelle, bâti par le Cardinal (dont il a pris le nom), vous pourrez découvrir l’histoire de ce lieu (exposition interactive à l’Espace Richelieu), ainsi que mille autres saveurs ( www.ville-richelieu.fr).
Richelieu en Arts est une double occasion pour les visiteurs : découvrir une ville, un jardin, une histoire atypiques ; vivre les objets proposés par les artisans d’art dans un cadre inhabituel, puisque chaque boutique est l’espace de deux personnalités qui s’associent. J’expose pour ma part avec le sculpteur Vinccent Guderzo.
Au coeur de la jolie ville de Bléré, artisans et commerçants se retrouvent pour faire partager la découverte des métiers : artisanat, métiers de bouche et autres surprises au rendez-vous…
De 10h à 19h. Inauguration officielle samedi 13 à 19h.
dans le parc du Château de Cangé de St Avertin.
Horaires : samedi 18 avril de 14h à 19h
et le dimanche 19 avril de 10h à 19h.
Adresse : Château de Cangé, 37550 Saint Avertin
Entrée libre
Horaires : vendredi 27 (15h -19h) / samedi 28 et dimanche 29 mars 2015 (11h-19h).
Adresse : 5, « Geay », 37310 Courçay
À noter : vente de tickets de tombola pour gagner des produits de l’atelier (remise des prix le dimanche 29 à 18h lors d’un moment convivial)
Horaires : du vendredi au dimanche 10h-19h
Adresse : Parc des Expositions d’Orléans
Suite à ma participation au Salon des Métiers d’Art et de l’Artisanat de Ballan-Miré, les 8 et 9 octobre 2014,un journaliste de la Nouvelle République du Centre Ouest a souhaiter parler de mon travail. Un entretien d’une heure trente, quelques photos et voici le résultat :
Indre-et-Loire – Ballan-Miré –
Las « arbourets » de Sophie trouvent leur place naturellement au cœur de la famille.
Le Salon des métiers d’art et de l’artisanat de la MJC de Ballan-Miré connaît un succès grandissant.
Le public plébiscite, en effet, sa qualité, son originalité et son éclectisme. Les artisans d’arts, quant à eux, sont parfois poussés à tenter l’expérience par la réputation du salon. Tel est, par exemple, le cas de Sophie Barret.
« Artisan à la limite de l’artistique »
Cette dernière est installée à Courçay comme tapissier décorateur et, activité oblige, elle n’a que peu de temps à consacrer aux expositions. « Mais le salon de la MJC, c’est tout ce que je suis : un artisan a la limite de l’artistique. Mon métier de base, en tant que tapissier, c’est la restauration de fauteuils. Là, mon côté créateur ne peut s’exprimer que dans le strict respect de la pièce qui m’est confiée et des envies de celui à qui elle appartient. Mon côté artiste, je le dévoile plutôt au travers de créations telles que les « arbourets », sortis tout droit de mon imagination, un jour où je me promenais dans la nature. De beaux troncs d’arbre coupés invitaient les passants à s’asseoir dessus. Les « arbourets » que j’ai fabriqués sont des troncs d’arbre, auxquels j’ai donné une assise moelleuse et respectueuse de leur nature vivante. Ils se plaisent aussi bien dans une véranda qu’à l’intérieur d’une maison ou sur une terrasse. C’est peut-être cela, être un artisan d’art : donner au quotidien une âme et une vie. Le salon de la MJC nous permet, à mes confrères comme à moi, d’exposer nos créations devant un public, de connaisseurs ou non, mais toujours passionné. »
Années 30 au cœur des années 2010…
Ce fauteuil de grand-mère s’est très bien accordé à l’esthétique de cette maison au décor contemporain.
J’ai souligné les parties rectilignes du fauteuil par un travail bi-matière : deux tissus, deux couleurs. Ces lignes correspondent au style épuré du salon moderne, tout en lui donnant un dynamisme que j’aime toujours rechercher !
Deux collections, deux ambiances…
La collection « Face à face »…
… est un bi-matière qui décoiffe. Deux motifs, deux tissus, dont les assemblages permettent tantôt d’épouser une ambiance douce, tantôt d’accompagner une ambiance plus dynamique. Réveiller ou apaiser, il ne reste qu’à choisir…
La collection Esquisse…
… est toute en suggestion. Sur des matières et des tonalités profondes, j’ai dessiné une image prête à éveiller l’imaginaire de chacun.
J’aime l’idée que mes mains d’artisan portent en elles la richesse d’un métier plusieurs fois centenaire…
Au fil du temps …
Entre 1998 (date de mon baccalauréat) et 2008, mon cursus est riche d’expériences multiples : petits boulots en animation et grandes surfaces, CDI d’enseignant pendant 6 ans dans un centre équestre réputé, intérêt pour l’histoire de l’art (études niveau Deug) et les sciences politiques (école de préparation au concours des IEP).
2009-2011 : c’est le saut dans la tapisserie d’ameublement : diplôme de CAP Tapissier en siège obtenu en formation pour adultes.
… j’ai appris à apprendre …
La tapisserie d’ameublement a été le catalyseur de mes intérêts divers : mes goûts pour l’esthétique, le travail physique et le plaisir d’exercer au service d’autrui.
Ce qui m’anime c’est la mise en forme des matériaux : faire un siège, c’est sculpter une assise, la bosse d’un crapaud, l’arrondi d’un accotoir…
… pour travailler mieux avec moi-même et avec les gens.
L’artisanat exige toujours plus de précision et de rigueur, chaque matière travaillée apporte un plaisir et une exigence différents. J’utilise ma capacité à écouter les gens, je leur donne un toucher, un geste, un œil sur leurs fauteuils.